Pas plus tard qu'hier soir (enfin... si vous arrivez à lire cette anecdote aujourd'hui ce qui m'étonnerait fort car je ne pense pas que je la mettrai en ligne avant demain), nous sommes allés, Katia, Frédéric et moi, user un peu de gomme sur le territoire de Sainte Foy Lès Lyon. Déjà, il faisait super bon hier. Pensez donc : 9° en plein hiver avec un ciel bien dégagé. Avec Katia et Gérard nous en avions même profité pour faire une reconnaissance avant, départ 19h45, arrivée 21h25, une bonne mise en jambe.

Le joli vent qui ventait avait oeuvré pour l'assèchement des routes. Il restait bien quelques traces d'humidité de-ci de-là mais cela augurait de bonnes descentes en perspectives. Lors de la reconnaissance, ce même vent nous avait d'ailleurs fait la bise à maintes reprises.

Nous avons commencé par l'avenue du Commandant Charcot et, dans la foulée, nous avons embrayé sur le Chemin des Razes. A ce tour-ci, je conduisait la voiture. C'était la première fois que Frédéric faisait la connaissance du Chemin des Razes et la seconde pour Katia.

Bien lancés, Katia suivait Frédéric. 50 Km/h en sortie du grand virage, quelques traces d'humidité sans grandes conséquences et la fameuse et redoutable arrivée au feu sur l'Avenue du Chater. Frédéric possède un bon niveau pour la descente mais a légèrement hésité lorsqu'il a fallu décidé s'il coupait le carrefour comme un taré ou s'il bifurquait à droite pour remonter l'Avenue du Chater. Ce n'est pas tant pour lui casser du sucre sur le dos, surtout qu'il étrennait cette descente, mais plus pour présenter le fallacieux prétexte qui a servi d'excuse à Katia pour sa magnifique figure de style.

A trois/quatre mètres derrière Frédéric, Katia a tenté un malencontreux chasse-neige. Dans une technique et un style qui lui sont propres, la miss nous a gratifiés d'un butt-slide (dérapage cul contrôlé en français) dont elle a le secret. Technique personnelle, donc, mais dont les capacités de freinage sont indéniables. Sur une pente à 10%, le slide parallèle peut aller se rhabiller.

Etant aux premières loges au moment des faits (j'étais dans la voiture juste derrière et mes phares éclairaient l'action), je m'étais déjà bien fendu la gueule. Nous avons eu la chance qu'elle nous offre un de ses bons traits d'humour involontaire en demandant : "Dis-moi Fred, j'ai pas un trou au cul ?". Sans commentaires.