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Bande d'enfoiré(e)s... | ||||||
Un complot est en train de se monter contre moi ! Je le sais, les signes ne sauraient être trompeurs. 'On' cherche à m'évincer des descentes. Et même si 'on' est un 'con', je me dois d'opérer la résistance. Dans l'anecdote 'huit ça suffit', je décrivai comment mes avantages kilogrammiques me permettaient de mettre un vent, que dis-je, une tornade, un ouragan à mes Pères. Depuis, j'entends à droite à gauche : "il faut qu'on prenne du poids", "on va se trouver une bonne adresse pour soulever de la fonte", "ça te dirait pas de faire de la muscu"... La semence de la révolte était déjà en terre. Du 16 au 23 Mars 2002, je m'étais prévu une petite semaine de ski avec l'association ASVEL Ski-Montagne. Je devais partir le samedi avec Claude M. afin de rejoindre Sandrine Z. à Serre-Chevalier. Pour travailler les cuisses en statiques, le ski est vraiment top et à partir du moment où j'ai une paire de skis aux pieds je suis parti pour la journée. Bref de quoi me donner encore plus d'avantages pour les descentes.
Qu'apprenai-je la semaine précédant mes vacances ? Session descentes dans l'ouest lyonnais Dimanche 17 Mars... Bande d'enfoiré(e)s... Ils en ont profité, ils savaient que je partais en vacances. Cyril B. eut d'ailleurs l'outrecuidance de me solliciter à plusieurs reprises pour savoir si je ne pouvais pas y participer. 16. Ils sont partis à 16 dans l'ouest lyonnais, du côté de Saint Martin en Haut : Olivier G., Elise C. et Lionel L., Romuald M., Jérôme A. et Ghislaine L., Nicolas B. et Marie C., Alexandre F., Cédric P. et sa copine, Cyril B., Thibaut M., Eric P. et sa soeur Caroline P. et Samir H..
Sur les 16 personnes, 11 ont fait les descentes. Aux dires récupérés par mes charmantes oreilles, ils en ont profité pour faire une chenille à 7 dans Saint Martin en Haut sachant que les personnes restantes à l'arrière taquinaient allègrement le 70... Romuald M. s'est tapé quelques crampes à cause de la longueur tandis que Thibaut M., n'aimant pas rester dans l'anonymat, se commandait une magnifique pizza (il tient pas trop sur ses rollers Thibaut M. si vous vous souvenez) avant même d'avoir attaqué le moindre virage, une glissade sur plusieurs mètres...
Cet événement a permis à Samir H. de lui emprunter ses 5 roues. Mais ce dernier n'en a pas profité pour briller par sa célérité contrairement à ce que l'on aurait pu s'attendre de sa part (Samir H., tu me déçois ;-) ). Vous trouvez que ce n'est pas une raison suffisante pour dire qu'on veut m'évincer et que je suis paranoïaque ? Patientez, je vous raconte la suite. Claude M. et moi-même sommes partis de Briançon, où nous avons laissé Sandrine Z. prendre son train, vers 17 heures. Sur le coup de 19 heures, mon portable sonnant, je refile le bébé à Claude. Après quelques mots échangés, Claude m'informe que Cyril B., à l'autre bout de la ligne, me demandait si je voulais faire de la descente dans la soirée. Je gueulais un 'oui' affirmatif afin que Cyril pusse m'entendre sans que j'aie à prendre le portable (prévention routière oblige). Arrive le soir, je pose mon paquetage chez moi, me restaure et me prépare. Vers 23 heures nous étions enfin parti... à 3... faute de combattants... A croire que Cyril l'avait fait exprès. Nous nous sommes quand même bien amusés (faut pas déconner). Encore une petite couche pour la paranoïa ? Samir H., qui était avec nous ce soir, avait investi : chaussons Rossignol Descender et platine 4 roues Verducci. Les descentes successives m'ont permis de sentir que Samir aussi ne supportait plus que je le grillasse à Miribel ou ailleurs. Une petite dernière pour la route ? Avant de se quitter samedi soir, Cyril m'informa qu'il allait du côté d'Annecy le lendemain pour taquiner le streetluger sur une piste réservée. Depuis j'épie le moindre mouvement, la moindre réaction, le moindre mot. Mes jours me sont comptés. Mais ils ne m'auront pas, c'est moi qui les aurais, je suis le plus lourd ! >:-> |