Anecdote 32

Thibault a de la concurrence

Vive les descentes ! Le nombre d'anecdote traitant de descente est le plus grand comparé aux autres types d'anecdotes. Et ce n'est pas cette anecdote qui le démentira. Surtout que celle-ci parle également d'une belle vautre, celle d'un habitué des descentes : Cyril B.

Je pose le décor : mardi soir, beau temps bien qu'orageux, Olivier G., Nicolas B., Samir H., Cyril B. et votre serviteur. Le pollen virevoltait et volait dans les airs. Bien que Samir H. se fut shooté à la kératine, ses yeux et ses narines coulaient à flot. Olivier G. profitait de l'absence de son épouse pour tenter une mise à niveau de sa technique de descente après six mois d'inactivité de la discipline.

Venant du nouvel appartement de Yann F. situé grande rue de Saint-Clair à Caluire, je proposai à Samir H. de le prendre à la porte de la Voûte pour l'emmener chercher ses rollers chez lui. Il me proposait juste de le retrouver chez lui car il se débrouillerait pour y aller. Ce que je fis non sans avoir récupéré mes propres rollers à mon domicilie. J'arrivais dans les environs de Château-Gaillard et m'emparais de mon portable pour prévenir Samir H. qu'il pouvait descendre et monter en voiture.

Finalement, son petit cousin descendit son matériel car Samir H. n'avait pas pu se rentrer comme il l'avait pensé. Rendez-vous à l'entrée principale du parc de la Tête d'Or, Nicolas B. avait changé ses chaussons reprenant ses précédents car les actuels avaient trop de jeu.

Pour effectuer un retour en douceur, nous avons emmené Olivier G. dans les Fonts. Effectivement, il était bien rouillé ! Petite forme. Pendant que Cyril B. s'amusait en aigle, il peinait derrière en position de vitesse... Le chemin des Fonts n'étant pas loin et la mise en jambe étant terminée, nos joyeux lurons piaffaient d'impatience. Une fois de plus, Olivier G. ne brilla pas par ses performances dans cette descente.

Tout le monde attendait le plat de résistance de la soirée : le Chemin Vert. D'en bas, elle est déjà impressionnante, surtout pour son gentil virage à plus de 90° en dévers... Sur des rollers, c'est encore plus fort ! D'en haut, on a l'impression d'une descente suivie d'un faux-plat. Mais il n'en est rien. Première tentative, je pars devant, je freine des quatres fers et je passe tant bien que mal le fameux virage qu'Olivier G. bloquait. Arrivé en bas, je commençait à remonter car je trouvais le temps un tantinet long.

Normal ! Cyril B. s'était vautré sur ce même virage. Arrivé trop vite, il avait préféré se coucher. Malheureusement, il n'avait pas compté sur les affinités que son dos éprouvait pour le trottoir :

Le dos de Cyril B. après le trottoir

Ouh que ça doit faire mal ! Profitant qu'il était chaud, il la refit deux fois. Il ne nous suivit pas dans le chemin des Verzières mais accepta de se faire Choulans. Nous avons ensuite rejoint Eric G. et Eric P. pour boire un coup du côté de la place Sathonay. Cette pause fut fatale à Cyril B. qui eût du mal à revenir à la voiture. Dans ma grande bonté, je lui épargnais un retour à roller en le ramenant en voiture.