Anecdote 46

Ben voyons !

Pas plus tard qu'hier, ou plutôt que tout à l'heure, nous avons fait quelques descentes. Il n'y a rien de bien original dans tout ça, je l'admets (du moins me concernant). Il est vrai que, cette semaine, le temps n'avait pas été de la partie et que nous avions manqué plusieurs occasions. Le beau (???) temps est revenu vendredi. Grand coup de bol quand on connaît le nombre de vrendredis soirs pluvieux de l'été qui s'achève...

A la fin de la randonnée hebdomadaire, nous étions quelques'uns partant pour une session descente samedi soir (si vous avez bien suivi, il s'agit donc d'hier mais nous ne nous sommes pas dit à demain mais plutôt à tout à l'heure car nous étions déjà samedi, je sais, c'est un peu compliqué, mais vous vous y ferez). Bien qu'il ne pratique plus le roller, Jean-Luc ?. est curieux de nature, d'une saine curiosité dirais-je. Il accompagne Annie ?. à chacune de ses sorties roller et s'est montré intéressé de nous voir descendre à la suite de nos longs et chevaleresques récits de dévoreurs d'asphalte nocturnes.

C'est pour cette raison que je le rappelai le lendemain en même temps que le reste de la bande, rendez-vous 10 heures précises à l'entrée principale du parc de la Tête d'Or. Jean-Luc ?., Yann B. et Laurent F., tout comme moi, sont arrivés en avance. Yann B. nous fit remarquer qu'une de ses visseries (Salomon pour ne pas la citer) était prête à lacher. Ce n'est qu'après avoir été cherché une autre vis chez Laurent F. qu'il nous montra la fragilité de la remplacée : il lui suffit de moins d'un quart de tour pour casser la tête qui tomba par terre. Impressionant...

22h00 préc... euh... 22h25, Samir H. et Eric G. arrivaient. Pour tout dire Yann B. est un petit nouveau dans le monde des descentes. Cela fait deux mois qu'il roule en roller et il a déjà chopé le virus (bon, d'accord, il a pas mal d'années de glace derrière lui, ça aide ;-) ). Nous avons donc commencé par des descentes sans grandes difficultés techniques : Commandant Charcot et Rue Taffignon (à Francheville). Déjà, elles sont bien sympathiques ces deux descentes. Ensuite, ils les connaissaient plutôt bien car il habite Oullins et il nous a déjà suivis dedans.

Ça na pas loupé ! C'est qu'il aime ça l'asticot ! Prudent de nature, il ne s'est jamais jeté dedans avant de la reconnaître et, une fois, rassuré, il s'est laché. Il a surtout aimé la rue Taffignon dont quelques passages se trouvent dans la vidéo ci-dessous :

Ben voyons !
Descente Taffignon
(Francheville)

Nous avons également pu nous amuser à faire du ski nautique à l'arrière du 4x4 de Jean-Luc (au moyen de 2 calées dans le crochet d'attelage), un pur moment de bonheur, surtout dans les virages. Ce qui a été impressionant ce soir-là, c'est le nombre de voitures de police que l'on a croisé sans jamais qu'il ne nous soit fait le moindre reproche : merci les gars !

Nous avons ensuite obliqué sur la Duchère en passant par l'horloge de Tassin et la descente qui arrive sur la rue Marietton (faible pente, goudron mauvais et peu de plaisir, même en chaîne, juste histoire de faire passer le temps). Même topo pour la cuvette de la Duchère et le tunnel TCL, l'engouement de Yann B. était sincère. C'était également un retour au source pour Laurent F. car il avait sa revanche à prendre sur cette descente : la dernière fois qu'il l'avait prise, il était en skate-board et elle lui a laissé un souvenir cuisant...

Pour finir, nous nous sommes faits Saint Didier au Mont D'Or, classique parmi les classiques ! La première fois, je les ai tous laissés sur place, grand merci soit rendu à mes kilos superflus. Ne voulant pas être en reste et argant du fait qu'on ne l'avait pas vraiment attendu, Laurent F. voulut la refaire en partant avec moi. Et là... j'étais magistral... impeccable... jusqu'à ce #@&&# de nid de poule, juste avant le village, qui mis un terme, bien malgré moi, à ma sensationnelle performance... A bobo... Ça fait mal, c'est les risques du métier, mais ça fait mal... Surtout que je n'amusais pas le terrain.

Laurent F. et Lionel L., seuls survivants de toutes ces descentes, se sont terminés à la Choulans. Et dans la dernière épingle, petite frayeur, une voiture de police, gyrophares et sirène en action, dépassait les voitures de queue... rien à craindre, ils avaient affaire ailleurs.