Bienvenue dans la section "Roller pour les nuls". Elle contient quelques principes de base qu'il faut avoir intégrés pour prendre son pied en roller rapidement.

• Je prends quoi comme roller ?
• Je fais quoi de mon frein ?
• Comment je freine ?
• On tient comment dessus ?
• Comment je tourne ?
• Comment j'entretiens mes rollers ?
• Pourquoi doit-on éviter la montre sous le protège-poignet ?
• Pourquoi certains streeters ne portent-ils qu'une seule protection au genou ou au poignet ?
• On les trouve où les gueuzesses ?
• On les trouve où les mecs ?
• Je manque de motivation pour aller rouler, je fait quoi ?
• Je mets quoi pour rouler ?

Ca dépend ce que vous voulez faire ! Il y a plusieurs disciplines dans le roller, chacune nécessitant une paire de roller appropriée :

Le meilleur moyen de choisir une paire de roller est encore de l'essayer. Le confort dans le chausson est primordial. De plus, chaque personne apprécie différemment une bonne tenue de la cheville ou une coque dure. Pour exemple, K2 fait référence en matière de tenue de la cheville alors que Tecnica l'est dans le confort, des vrais pantoufles, surtout couplées avec le système AVS.

C'est une excellente question ? Jetez-le !

Non, sérieusement, il y a deux écoles : la pour et la contre. Comme il s'agit de sécurité, je pense que le choix doit vous revenir et j'espère que les quelques conseils qui viennent vous permettront de vous faire la meilleure opinion.

Avec le frein :

• je dispose d'un système pour ralentir mon allure
• j'apprends à m'en servir car son utilisation implique un déséquilibre
• le frein permet de ralentir quand il n'y a pas beaucoup d'espace (foule, trottoir étroit...)
• je me méfie de la descente de trottoir car le frein pourrait s'accrocher et me déséquilibrer
• je fais attention lorsque je croise les rollers car la platine est plus longue sur un des rollers

Sans le frein :

• j'apprends plus rapidement d'autres techniques de freinage car je ne m'en remets pas exclusivement à lui
• j'apprends plus rapidement à maîtriser l'esquive et la maniabilité de mes rollers
• je peux descendre d'un trottoir plus sereinement
• mes deux rollers font la même longueur

Serrez bien vos rollers. Ne vous cassez pas non plus le pieds, mais le roller doit vous tenir correctement le pieds. Lorsque vous aurez une bonne maîtrise du patinage, vous pourrez les desserrer mais ne le faites pas avant

Lorsque vous roulez et que vous ne faites pas de mouvement particulier, les platines et les roues doivent être perpendiculaires au sol

De préférence, dès que possible, roulez sur les carres extérieurs et non les carres intérieurs (défaut habituel chez les débutants). Lorsque vous roulez sur les carres intérieurs, ce sont vos genoux qui trinquent au niveau des ligaments croisés. Lorsque vous roulez sur les carres intérieurs, c'est le chausson du roller qui travaille sur la cheville.

Penchez en avant. Toutes les protections disponibles sont étudiées pour les chutes en avant et non les chutes en arrière.

Soyez souple au niveau des genoux. Ce n'est pas le bassin et les cuisses que vous devez plier mais les genoux et les tibias.

Penchez votre corps à l'intérieur du virage.

Le roller faisant l'intérieur du virage doit se trouver devant le roller faisant l'extérieur du virage

Vous devez être sur les carres à l'intérieur du virage pour les deux rollers

• Mettez-les dans un coin et n'y touchez plus ;-)
• Ne roulez pas sur route mouillée, dans une flaque d'eau ou quand il pleut
• Ne roulez pas sur de la terre sèche ou poussiéreuse
• Un coup de chiffon après chaque utilisation
• De temps en temps, faites tremper les roulements dans du WD40 pendant 24 heures

Le roller doit avoir un rôle social, c'est indéniable !

Si vous êtes marié, ne cherchez pas, la seule et unique femme vous la trouverez chez vous.

Cherchez dans les randonnées roller et au parc de la Tête d'Or. Les femmes préfèrent, par ordre, la pratique du fitness, du slalom, de la vitesse, de la descente et enfin du street.

Si vous ne vous intéressez pas seulement aux femmes qui pratiquent le roller, cela ouvre des possibilités. Quelques limitations toutefois : vous devez être mineur ou jeune adulte. Dans ce cas-là vous pourrez jouer les dieux de la roue en street devant quelques groupies déchaînées, le mieux restant bien évidemment lors de contest.

Parité oblige, il fallait bien se poser cette question. Là, c'est carrément plus facile pour vous les filles ! Vous avez le choix. Dès lors vous pourrez opérer une catégorisation comme celle-là :

• il vous faut un mec jeune, un peu rebelle ? Essayez le street. Vous n'êtes même pas obligée de pratiquer.
• il vous faut un mec sérieux, adulte (vieux) ? Essayez le fitness.
• il vous faut un vrai sportif ? Essayez la vitesse.
• il vous faut un mec un brin fou ? Essayez la descente.
• il vous faut un mec complètement fou ? Essayez Bipbip...

Dans les randonnées roller, n'hésitez surtout pas à demander au beau mâle qui vous a tapé dans l'oeil quelques conseils tout en feignant d'être débutante. Généralement, ses petites hormones le feront vous aider promptement (ben oui, c'est un mec !).

Voici quelques conseils et raisons pour se motiver à aller rouler :

• se faire des sorties à plusieurs,
• attendre les beaux jours,
• écouter de la musique entraînante en roulant (attention à la sécurité...),
• varier les plaisirs (fitness, descente, street...),
• regarder le programme télé, la vaisselle et le linge qui s'entassent,
• se peser, se regarder dans la glace,
• faire la nique aux automobilistes,
• faire du lèche-vitrine,
• économiser de l'essence ou des tickets métro.

Encore et toujours la sempiternelle réponse : ça dépend ce que vous voulez faire !!! Comme pour le choix de la paire de roller, la tenue vestimentaire et les protections peuvent varier.

Côté fringues, surtout si vous débutez, prévoyez des affaires pour lesquelles vous ne craignez pas les accrocs... un bon vieux jean's fera l'affaire (c'est le cas de le dire...). Pour anecdote, sachez que beaucoup de roller arborant un jean's troué lui ont fait cet outrage en se vautrant à roller (en voulant faire le beau, le cake...).

Pour le haut, un bon vieux sweat-shirt des familles me semble tout indiqué. Sous le sweat-shirt, évitez les tee-shirt en coton : le roller est un sport sudatoire (qui fait suer) et le coton a la facheuse tendance de retenir l'eau. Au bout de quelques minutes, vous aurez le dos trempé et vous risquez d'attraper froid. Préférez donc un sous-pull en polyester ou laine, voire un mélange de ces deux matières.

Lorsque vous serez un roller aguéri, vous pourrez même remplacer votre jean's troué par un chouette moule-burnes (désolé pour les filles mais le moule-moule n'est pas une expression correcte). Personnellement moi-même, je ne trouve pas ça extraordinaire.

Bien sûr, on ne peut pas ne pas parler des protections. Dans l'ordre d'importance poignet, genou, coude et tête. Si vous ne devez en choisir qu'une, choisissez les protège-poignets. Et gardez bien à l'esprit qu'il est très dur de remettre des protections une fois que l'on a gouté à la liberté de les enlever...

Le street n'est pas seulement une discipline, c'est aussi un état d'esprit. A l'heure où je vous cause, le baggy est de mise. L'entre-jambe doit arriver au niveau du genou. Et plus elle tombe bas, mieux c'est ! Si possible, le caleçon doit sortir du pantalon, c'est la grande classe ! A proscrire par contre : le string. Ca, c'est vraiment naze, has-been, tout ce que vous voudrez de pas beau.

La casquette et le sweat-shirt doivent présenter une marque totalement inconnue du grand-public mais révèlant tout l'état d'esprit du street.

N'oubliez pas non plus que le pantalon et le sweat-shirt ne doivent pas être repassés. Aucun détail ne se doit d'être 'clean', un streeter ayant autre chose à faire de plus important que de repasser ses fringues. Cette règle est tout aussi valide pour les rollers : si vous avez une paire de street neuve, empressez-vous de la ruiner, de la rayer de partout, bref, de la faire ressembler à une paire de street d'un mec qui'n'en veut.

Les protections utilisées doivent être renforcées par rapport à celles utilisées en fitness. Par ordre d'importance : genou, poignet, coude, tête.

Un cycliste ou un moule-burnes est recommandé pour le patinage de vitesse. Pas tant pour la résistance au vent que les autres types de vêtements présentent mais plus pour la liberté de mouvement.

Le casque de protection et les lunettes noires sont totalement indispensables surtout si vous ne voulez pas qu'on vous reconnaisse dans la rue.

L'idéal en descente est de disposer d'une combinaison intégrale et résistante car les brulures sont autant à craindre que les chocs. Il faut protéger : poignet, tête, coude, genou, dos, torse, bassin, tibia... tout quoi !

Autrement, le style des vêtements a peu d'importance, le temps qu'on vous aperçoive, vous n'êtes déjà plus là...