Anecdote 40

Les "Gen-Gen" et nous

Ah ! Cela faisait un petit moment que je n'avais pas écrit d'anecdote ! Je ne sais pas si ça vous a manqué, mais ça me faisait comme une sorte de... fussoir. D'autant que ces derniers jours me donnent l'occasion de l'alimenter cette quarantième anecdote.

Pour changer, je vais vous parler de descentes... Il y avait la marmaille habituelle : moi (si si !), Eric P., Eric G., Yvan N., Samir H. et d'autres (fichtre, la mémoire me fait déjà défaut, qu'ils me pardonnent). La première descente qui a eu droit à nos faveurs a été la descente de la Madonne (à ce propos, je suis enfin monté dedans, 152 marches, pour admirer la vue, c'est très chouette). Rien à signaler de ce côté-là, elle s'est laissée descendre tranquillement.

En repartant, je suis passé par la montée du Petit Versailles afin de la montrer à Samir H., histoire de le mater (ces petits jeunes, il faut les discipliner un peu... ;-) ). Pour ceux qui connaîtraient, elle est un tantinet raide et j'ai été un peu surpris de la réaction de Samir H. : "Je peux la faire, je peux la faire ?". Un nouveau passage quelques jours plus tard, à la lumière du soleil, l'a quand même fait réfléchir (mais c'est une autre histoire). J'enchainais ensuite sur le Montée de la Rochette (toujours en voiture) pour rejoindre Saint Didier.

Nous nous sommes retrouvés avec les autres au point de départ habituel. Pierre-Louis R., militaire en permission, nous contacta et Eric G. prit ma voiture pour aller le chercher au parc pendant que nous allions faire une première descente. Ah ! Saint Didier ! Le plaisir de la vitesse, quelques virages et nous voilà déjà arrivés. En montant, je m'étais arrêté pour ouvrir un passage sur le chemin des Esses (il a été bloqué, probablement pour raison d'éboulement) ce qui nous évite de devoir descendre jusqu'à la station service (et qui est moins fatigant car on n'a pas besoin de s'arrêter, ça se fait tout seul).

Une seule voiture, 7 personnes... qui c'est qui catche ? La voiture d'Yvan N. avance bien, il faut dire qu'elle dispose d'un moteur plus conséquent que celui de ma pauvre Twingo. La remontée se faisait à allure raisonnable lorsque, après être passé dans le village, une R21 Nevada bleu marine nous a discrètement suivis jusqu'à notre point de départ. Peu de personne ont le goût d'avoir une voiture de cette couleur. La probabilité qu'elle appartienne à des gendarmes était forte. C'était la deuxième fois que je les rencontrais dans Saint Didier. La première, je l'ai déjà racontée dans l'anecdote Charme féminin. Ce soir-là, nous avions affaire à un homme et une femme (à la plastique assez avantageuse d'après ce que nous avons pu voir). Ils s'embêtaient un peu dans leur voiture et émettaient le souhait de s'y embêter encore longtemps. Couplet classique : nous pauvres rollers, a pas descentes réservées aux rollers, nous pas têtes brûlées, nous pas les premiers...

Le gendarme nous fit remarquer que le Mont Verdun était fermé à la circulation motorisée le week-end (suivez, prenez des notes, c'est important pour la suite des événements). Evidemment, nous le savions, le Mont Verdun fait partie des grandes classiques lyonnaises. A force de discuter, ils en oublièrent même de me demander mes papiers d'identités qu'Eric G. et ma Twingo m'apporteraient sous peu. Ils ne firent même pas attention au fait qu'un de mes phares ne fonctionnait pas correctement. Ils nous laissèrent en nous faisant promettre de faire attention et d'éviter le catch. De leur côté, ils ne nous avaient pas vus et allaient s'installer sur la place de l'église, dans le village.

Nous nous sommes donc réattaqués à Saint Didier. Effectivement, ils étaient bien sur la place de l'église à nous regarder passer, les bras croisés. Pour la remontée, les deux voitures nous évitaient le catch. A la descente suivante, les gendarmes avaient fait des petits : il y avait désormais deux voitures et quatre gendarmes bras croisés devant l'église !

La soirée s'est terminée banalement. Ce dimanche, il y avait les découvertes roller de l'association à la MJC Perrache. Olivier G. m'y a accompagné et m'a tenu compagnie sur un skate-park désert : la pluie du matin avait dû décourager la plupart des rollers. Un coup de fil plus tard et j'allais direction le Mont Verdun, non sans avoir ramené Olivier G. se faire dresser par sa chère et tendre (ces petits vieux, il faut les discipliner un peu... ;-) ). Le Mont Verdun était bel et bien bloqué et je dus faire un détour pour arriver à son sommet. Petit clin d'oeil en passant, un des panneaux de déviation sur le chemin indiquait deux directions possibles : itinéraire conseillé et déviation, ils savent ce qu'ils veulent !

J'arrivais en haut du Mont Verdun où m'attendaient Yvan N., Eric P., Eric G., Fabrice N., Frédéric M. et Katia F. Yvan N. et Eric P. étaient venus avec leurs voitures. Ils me racontèrent qu'ils s'étaient pris chacun une prune de 90 € en arrivant en haut du Mont Verdun car ils avaient voulu voir l'état de la route pour se décider à descendre (sachant qu'il avait plu dans la mâtinée). Le plus marrant dans l'histoire (enfin, moi ça m'a franchement fait rire mais je comprends qu'Yvan N. et Eric P. aient été moins hilares...) c'est que le gendarme qui leur a mis la prune était le même que celui que nous avions rencontré dans Saint Didier et qui nous avait conseillé d'aller au Mont Verdun... arf arf arf...

Ci-dessous, un aperçu de la contredanse reçue par Yvan N.

Non-respect d'interdiction de circulation dans 1 portion de réseau routier
Articles R53-2 Alinéa 1, R232/7° et 278/6 du code de la route